DS4 Crossback : le baroudeur Premium !!!

DS Automobiles a fait plus que restyler la DS4, elle en a fait deux. D’un côté, la DS 4, très berline dans l’âme, et de l’autre, la DS 4 Crossback, une version au look de petit baroudeur... Nous l’avons essayé sur les routes martiniquaises. Départ de DS Martinique...

DS Automobiles a les coudées franches depuis que c’est devenu une marque à part entière, et cela commence à se voir clairement. Le meilleur exemple en ce qui concerne son émancipation, c’est certainement la DS 4 Crossback. Elle arbore un look qui la différencie vraiment de la DS4 de l’ère Citroën mais aussi de la DS 4 fraichement restylée, qui se rapproche dorénavant plus de la berline compacte premium traditionnelle. A choisir entre les deux modèles restylé qui font définitivement sortir DS du giron de Citroën, nous avons opté pour la Crossback qui offre un pseudo crossover compact à la marque premium de PSA.

STYLE PLUS CLAIR

Lors de son restylage, la DS4 est devenue DS 4 et DS 4 Crossback et du même coup, d’un hybride entre une berline et un SUV, DS hérite d’une compacte et d’un pseudo crossover. Si la version berline voit sa suspension abaissée de 30 mm, la Crossback est réhaussée de 5 mm. Elle se voit aussi greffer des passages de roues en plastique noir mat non peints et de deux barres de toit en aluminium anodisé en plus de son becquet noir. On notera aussi l’apposition du nom Crossback en noir mat sous le logo DS qui a pris place sur le hayon. C’est peu de chose mais ça change tout.

La DS 4 Crossback ressemble à la baroudeuse qu’aurait peut-être du être la DS4 dès le départ. Là, on ne risque plus de la confondre avec une Citroën C4. On notera aussi la présence comme sur la DS 4 “traditionnelle“ de l’arrivée de la nouvelle calandre DS Wings et de projecteur mi-led mi-xénon à feux directionnels.

Une fois à bord, on ne peut pas dire que la surprise soit à la hauteur de celle que peut susciter l’extérieur. Hormis de très légères modifications de la planche de bord, rien n’a bougé. En revanche, la DS 4 restylé, Crossback ou pas, est maintenant dotée d’un écran tactile Mirror Screen qui intègre les technologies CarPlay et MirrorLink. Il est donc désormais possible de connecter son smartphone à la console multimédia de la voiture et de voir instantanément son interface dupliquée sur l’écran de la voiture. Et ce, que l’on dispose d’un smartphone Android ou d’un iPhone.

Pour le reste, on apprécie toujours le soin apporté à l’esthétique et le choix de certain matériaux utilisé à bord. Les poignées sont recouvertes d’un aluminium joliment texturé et le volant à méplat mi-cuir nappa mi-alu ajoute une touche de classe appréciable dans une auto qui cherche à rivaliser avec le premium germanique.

CONFORT (DE CONDUITE) EN HAUSSE

Légèrement plus haute que la Citroën DS4 (5mm) mais nettement plus que la DS 4 (30mm) rabaissée de 25 mm, la Crossback profite en plus d’une suspension assouplit. Le gain est tout de suite perceptible. Elle est nettement plus confortable que la précédente mouture. Reste une légère tendance à “cogner“ sur les petites aspérités dû a un amortissement renforcé pour éviter toute prise de roulis. Mais ce n’est perceptible que dans de très rare moment. Le reste du temps, on avalera les dos d’âne et les grosses compressions sans même s’en rendre compte. Et puis, on appréciera grandement de virer à plat.

Concernant, les autres éléments qui participe du confort ou non, rien ne change. On ne se sent pas engoncé à l’avant. D’autant moins qu’il est toujours possible de reculer le pavillon de toit pour faire entrer plus de lumière par le pare-brise Zénith qui remonte haut au dessus de la tête. En revanche, à l’arrière, on paie toujours le prix d’un design très prononcé. La CrossBack n’est donc pas la reine de l’habitabilité aux places arrière et les enfants devront s’habituer à rouler à l’aveugle. La ceinture de caisse qui remonte et les toutes petites fenêtres, qui ne s’ouvrent pas, sont toujours là. Quand au coffre, si son seuil est haut et s’il n’est pas très modulable, il n’est pas aussi petit qu’il n’y parait. Avec 359 litres (1021 litres banquette rabattue), il est dans la moyenne de la catégorie des compactes premium.

NOUVELLES MOTORISATIONS ET SURTOUT, NOUVELLE BOITE AUTO !

La DS 4 Crossback offre moins de choix en matière de finition que la version berline. Elle n’est proposée qu’en So chic 120 cv (Notre version d'essai) en Be Chic et en Sport Chic (Elle existe aussi en Executive pour les pro) quand la berline est disponible en Chic, Be Chic, So Chic, Opéra Blue et Sport Chic ( + Business et Executive pour les pro). Idem pour les motorisations, la version berline offre le choix entre quatre bloc diesel et trois essence quand la Crossback doit se satisfaire de deux bloc essence et trois diesel. Toutefois, il est possible d’opter pour le 2.0 Blue HDI 180 S&S associé à la nouvelle boite automatique du groupe PSA, la EAT6.

DU BIEN-ÊTRE AU VOLANT

On est bien installée à bord de la DS 4 Crossback - rien de nouveau, c’était déjà le cas avant - grâce à une sellerie bien pensée, ergonomique et pas trop souple. On trouve facilement sa position de conduite et les commandes tombent sous la main. On regrettera juste que le renforcement (à la base de la console centrale, derrière le levier de vitesse) où DS a disposé les prises USB et 12 V soit si étroit : brancher un cable de rechargement est un exercice de prestidigitation qui réclame souplesse et doigté. En revanche, le tableau de bord n’appelle aucun reproche. On lit sans problème les nombreuses informations qu’il distille dans une ambiance assez futuriste, à la limite de l’hologramme.

Vient ensuite le moment de démarrer le moteur : une pression sur la pédale de frein et le bouton Start au pied du levier de vitesse et c’est fait. Le bloc s’ébroue en silence. La DS 4 est bien insonorisée. Il n’y a bien que dans les phases de forte accélération où on le force à prendre des tours que le 1,6 BlueHDI donne de la voix. Une fois plus calme, on profite à fond de la douceur de la boite qui semble toujours sur le bon rapport au bon moment. C’est tout juste si on sent les passages de rapport en mode normal.

Ce qui surprend le plus, c’est le comportement routier de ce véhicule un peu haut sur patte de plus d’1,4 tonnes. La direction est précise, le train avant rivé au sol, elle freine fort et vire quasiment à plat. Autant dire qu’il faut surveiller son compteur fréquemment si on ne veut pas perdre ses points.


 

Un nouvel espace DS chez Citroën !

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