Le pilote de F1
Un pilote de F1 est super entraîné. Il est plus en forme qu’un joueur de hockey, même si cela peut sembler difficile à croire. Il doit encaisser des forces de gravité (force g) allant jusqu’à 5 g lors d’une course, soit l’équivalent de 5 fois son poids.
Pour vous faire un parallèle, les pilotes de chasseurs de l’armée peuvent atteindre jusqu’à 11 g en situation de combat. La différence ici est que le pilote de F1 doit les subir pendant 75 à 90 minutes, soit le temps moyen d’un Grand Prix. C’est la principale raison qu’une course de F1 est limitée en temps à 120 minutes, soit 2 heures au maximum.
Des programmes d’entraînement spécifiques ont été développés afin d’entraîner les muscles du cou, car, pensez-y, à 5 g la tête fait 5 fois son poids et le pilote doit se battre contre cette force pour garder sa voiture en piste. Pas facile.
Par ailleurs, l’aspect aérodynamique que nous avons vu ci-haut fait en sorte qu’à pleine vitesse, le vent s’engouffre de manière à soulever la tête, comme pour lui arracher. Disons qu’il faut avoir le cou solide pour garder sa tête sur les épaules et Dieu sait que piloter une F1 ça n’a rien de confortable, tout au contraire.
Position du pilote au volant d’une F1
L’aspect cardiovasculaire est également important. Une course de F1 est comme un marathon pour le pilote. La force physique requise pour le pilotage jumelé à une température qui peut atteindre les 50 degrés Celsius dans le cockpit fait qu’un pilote peut perdre jusqu’à 4 kg lors d’une course.
Par ailleurs, le poids minimum d’un pilote avec son équipement a été fixé par règlement à 80 kg, soit environ 176 livres. Si le pilote pèse moins, sa voiture est lestée en conséquence avant la course. Fait à noter, les pilotes sont pesés avant la course afin de s’assurer du respect de la réglementation, puis immédiatement après la course afin de tenir compte de la perte de poids.
Particularité du championnat
Le Championnat du monde est, en fait, composé de deux championnats, soit celui des pilotes et celui des constructeurs, car oui, chaque année les écuries doivent construire et présenter une toute nouvelle voiture à la fine pointe de la technologie actuelle tout en répondant aux nouvelles normes édictées par la FIA, ce qui nous amène à la voiture de Formule 1.
Crédit image : Oscar Piastri vainqueur du Grand Prix d’Espagne, dimanche 1er juin. | GETTY IMAGES VIA AFP